[...]Nous descendîmes aussitôt vers les prairies[...]

[...]Lorsque je vis au loin, en haut d'un remblai, une haie d'arbustes... Mon souffle  s'arrêta et sans en savoir la raison, je m'élançai dans une course folle à travers la prairie et le temps. Oui, c'était la. C'était bien le canal de mon enfance[...]

[...]Tout le Long du sentier herbeux, l'eau coulait sans bruit, éternelle.[...]

[...] C'est quand je le vis à travers la haie, au dessus des platanes lointains que je reconnus l'affreux château, celui de la peur, de la peur de ma mère[...]

Je suivis la berge c'était toujours une passoire[...]

[...]Je vis enfin le mur d'enceinte[...]

[...]Mais au pied du mur, tout près du canal, il y avait l'horrible porte noire, celle qui n'avait pas voulu s'ouvrir sur Les vacances, la porte du père humilié[...]