A force de rêver...

Au fur et à mesure de mes visites au château de la Buzine, à force d'arpenter les grands, les moyens et les petits chemins de l'immense du parc des 7 collines je suis tombé sur de nombreuses curiosités. Tantôt un bassin vide, tantôt une cascade sans eau, tantôt un petit pont... tous ces vestiges ont éveillé ma curiosité. J'ai donc commencé à me documenter, à chercher et à essayer de comprendre...

Alors que je découvrais la cascade restaurée à la limite sud de la Buzine, à coté de la porte de la Reynarde, la lecture de “La clef du château de ma mère” (nostalgie de Germaine Gombert-Pagnol)finissait de m’entraîner dans cette folie. 

"La merveilleuse Buzine avait été agrémentée avec goût et grande recherche. Au cours des ans, elle était devenue assez hautaine dans l'ambiance que tous ces arbres particulièrement imposants lui avaient préparée.

L'eau courait librement le long de multiples ruisseaux qui se faisaient entendre un peu partout ! Ces rivières miniatures poursuivaient leur courses vagabondes favorisant la prolifération de cette luxuriante végétation, qui faisait le charme de la Buzine. Sur leurs parcours, quatorze bassins, la plupart ornés de cascades, étaient alimentés en permanence pour l'utile et le futile.

Marcel s'était amusé à les compter en se souvenant de la pénurie d'eau à la Treille : un temps oû les oliviers, les amandiers, les abricotiers et les figuiers nous préparaient leurs fruits avec la seule complicité du soleil. C'était  dans les années oû les citernes avaient le rôle essentiel de nous garder précieusement une eau qui devait tomber du ciel. En accompagnant leurs pas, l'eau coulait abondamment comme un défi !"

Voici donc ce a quoi les sept collines devaient ressembler, il y a longtemps, bien longtemps...